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Plus que jamais vers un environnement meilleur.

Regrets, colères, questionnements, prises de conscience, besoins impérieux de modifier nos manières de vivre, de penser…


Et si c’était vrai ? si on devait partager, faire ensemble, vivre autrement, avec ceux qui ont un peu plus et ceux qui ont un peu moins sur le même projet, consommer moins et mieux... Et si on pouvait tous initier ce changement, chacun à sa façon. Parfois un peu, ou un peu plus et parfois un peu moins, peu importe car c’est bien le début d’actions qui compte, l’exemple qui en suivra et qui incitera d’autres personnes. Démontrer par l’exemple que c’est possible, que ça marche, mais ne pas avoir peur de l’échec. Cette phase est nécessaire pour progresser.

Apprenons de nos erreurs et sortons de notre zone de confort.

Constructions passives, habitats participatifs, urbanisme circulaire, quartiers avec services de proximité suivant tous nos besoins essentiels, avec des rapports commerciaux différents, manger et se soigner autrement….

S’orienter vers des projets en marge du marché traditionnel existant, ceux sur lesquels les acteurs immobiliers ne vont pas se positionner. Transformer la ville existante est bien l’enjeu et la responsabilité de tous.

Ne pas vouloir tout révolutionner d’un seul coup mais construire en étant conscient de nos actes, et les faire évoluer, en partager l’expérience vers une approche plus globale.

Certains territoires ont commencé à amorcer des réflexions, des changements avec confiance de porter ces projets sur du moyen ou long terme pour en tirer des enseignements, ce qui permettra d’en renforcer la crédibilité et aider la multiplication. C’est le cas par exemple des équipes de Villes Vivantes qui opèrent et conduisent des groupes de personnes vers un scénario de densification douce. Ce « service de conception » propose à tous les propriétaires de faire évoluer ou de transformer leur patrimoine : opérations expérimentales BIMBY, construire dans mon jardin. La condition est d’accepter un urbanisme horizontal avec une densification douce tout en investissant des parcelles privées en jardin de maisons existantes. Ces implantations proposent et permettent le retour des familles en ville, l’adaptation de logements pour les personnes âgées,… et suivant le montage du projet pourquoi pas étudier le partage d’espaces communs. De plus, cette vente de parcelle va permettre aux vendeurs parfois vieillissant de rester dans leur maison, en prévoir la rénovation énergétique ou l’adaptation suivant leur état de santé.

L’aspect financier représente bien sur un frein à la décision d’un habitat dit « écologique ». Démocratiser la démarche est essentiel pour que chacun puisse accéder à sa façon à la connaissance, l’envie, accompagné ou avec le plaisir de l’autonomie, vers une amélioration de son lieu de vie ou de travail. Les pouvoirs publics doivent s’interroger, se former, aller sur le terrain, comprendre et en relayer les bonnes pratiques pour transmettre les informations, la confiance et que les actions deviennent réflexes. Sortir de la croyance et rentrer dans l’action.

Les considérations budgétaires sont bien là et ne doivent pas être négligées. Des arbitrages seront nécessaires pour que chacun à sa façon puisse amorcer une alternative, expérimenter et mettre en pratique un certain « développement durable » suivant ses possibilités et nouvelles approches. En toute humilité et sans culpabilité ni pression, y venir naturellement en état de bonne conscience.

De nouveaux modèles de vie, d’habiter, de partager sont en plein bouleversement. Nous sommes tous porteurs d’idées, reste à communiquer, échanger pour continuer à mettre en place les outils, se servir des exemples connus, les faire évoluer mais faire ensemble avec l’aide de tous.

Partageons ces idées, ces envies, ces recherches, créons les liens.


En nous organisant nous nous éloignerons du « survivre tout seul » mais penserons à « vivre ensemble » autrement.

Laurence RYCKWAERT

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